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Suzette Sandoz

ancienne conseillère nationale
Un des aspects troublants, à mon sens, de cette modification du droit de la transplantation, c’est qu’elle fait apparaître les corps comme des espèces de réserves de pièces de rechange dans lesquelles on peut venir se servir à moins d’une opposition claire. [...] Mais toute altération d’une volonté libre, fût-elle minime – comme celle proposée le15 mai – finit toujours par être un premier pas vers les abus.

Susanne Clauss

sage-femme BSc, infirmière, porte-parole du comité référendaire, Bienne
« Le principe du consentement présumé rompt avec l’intégrité corporelle garantie par la Constitution et avec le principe central de l’autodétermination. »

Dr. med. Alex Frei

porte-parole du comité référendaire, Winterthur
« Le corps appartient à la personne concernée. Aucun médecin ne devrait prélever des organes du corps sans le consentement explicite de la personne. En plus : l’argument ‹Les proches décident selon la volonté présumée de la personne décédée› est intenable car les proches se trouvent souvent en état de choc et ne sont pas aptes à prendre des décisions après la perte soudaine de leur membre de leur famille. »

Nicolas Leroux

Avocat, 1252 Meinier
"Le don d’organes touche à l’essentiel de la personnalité et de la dignité humaine. La mise en place d’une présomption de consentement soulève des questions fondamentales sur lesquelles le peuple doit pouvoir se prononcer."

François Bachmann

Vice-président PEV Suisse
« Le don d'organes est une question trop personnelle et fondamentale pour présumer automatiquement d'un consentement. Une multitude de raisons peuvent amener une personne à choisir de ne pas se prononcer sur cette question délicate, et il serait indigne et dangereux de balayer tout cela au nom d'une éthique utilitariste. »

Marianne Streiff

Conseillère nationale, PEV, Berne
« Un don est toujours lié à une décision réfléchie et explicite. Cela est particulièrement vrai pour le don d’organes. Il faut donc un Oui autodéterminé et non un consentement présumé. »

Prof. Dr. iur. Franziska Sprecher

Institut de Droit public, université de Berne
« L’introduction du consentement présumé est contraire à notre constitution et à la tradition démocratique de la Suisse : Si on instituait le consentement présumé pour le prélèvement d’organe comme précédent et si – avec elle – le procédé ‹law follows function› (la loi suit la fonction) faisait école, le chemin serait libre pour instituer le consentement présumé petit à petit dans d’autres domaines de la vie, particulièrement dans le contexte de la médecine. »

Dr. iur., Dr. h.c. rer. publ. Gret Haller

publiciste, ancienne conseillère nationale, PS
« Si ma volonté personnelle vaut uniquement si je l’ai fait inscrire dans un registre, cela signifie une restriction de mon libre arbitre. Et si – parce que je l’ai pas inscrite – des proches ont le droit de spéculer sur ma volonté personnelle, cela est une tutelle intolérable et ainsi de même une restriction de mon libre arbitre. La dite ‹solution basée sur le consentement présumé› n’est en fait pas une solution, mais une mise en danger générale et inacceptable du droit constitutionnel à l’intégrité corporelle. »

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